A la fin de Prédation dont je vous avais vanté les mérites, je n'avais qu'une hâte, me jeter sur la suite. Mes attentes étaient certainement trop grandes, la déception n'en a été que plus forte.
Stigmate – Jérôme Camut – Nathalie Hug
Dans Prédation, j'avais laissé le policier Rufus Baudenuit en très fâcheuse posture dans une fin de volume très habile. Non, je ne vous dirai rien de plus car malgré ma déception pour la suite, je maintiens que Prédation est un très bon polar qui mérite votre lecture.
Stigmate, donc.
On y retrouve les personnages de Prédation, quelques semaines plus tard. Une attention particulière est portée aux victimes de Kurtz, après leur sortie de l'enfer. Chacun réagit différemment, cela va de la haine, du désir de vengeance, au pardon, jusqu'à la compréhension. La question est posée du chemin possible après un tel traumatisme.
Kurtz est moins présent dans cette deuxième partie, mais il prépare un nouveau projet encore plus incroyablement pervers.
Mais je n'ai pas adhéré. Il y a des nouveaux personnages peu convaincants ; on se demande ce qu'il font là, ce qu'ils apportent à l'intrigue. Il y a des longueurs, beaucoup. Bref, ce thriller psychologique (genre que j'affectionne pourtant) m'a laissée de marbre. Mais je suis allée au bout, et comme dans Prédation, le final est assez remarquable.
Une jeune femme amnésique est prisonnière à Berlin et tente d'échaper à la police. Le policier qui a pris la suite de Baudenuit coule des jours heureux en Afrique, et Kurtz est séquestré, mais comme toujours, réussit à fuir pour mettre au point son plan diabolique.
Au bout d'une centaine de pages, devant les longueurs, ne voyant pas le rythme décoller, me perdant dans les pensées de Kurtz et dans les histoires des nouveaux personnages, j'ai abandonné.
Ce n'est jamais avec plaisir que je le fais, mais franchement, à chaque ligne, mes yeux lorgnaient du côté de ma PAL où m'attendaient certainement de supers pages passionnantes, alors pourquoi résister ?
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