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17 juin 2012 7 17 /06 /juin /2012 00:00

 

Jardins des délices, jardins des délires

C'est le thème de la nouvelle édition du festival des jardins de Chaumont /Loire.

Cette année beaucoup de couleurs, de l'inventivité, du végétal, du minéral, de l'humour, de la poésie.

Beaucoup d'artistes aussi dans le château, les écuries, le parc...Je n'ai pas pu tout voir tellement il y en avait.

Un petit aperçu pour vous donner envie d'y aller.

 Chaumont-2012 1388  Chaumont-2012 1416

Chaumont-2012 1414

Chaumont-2012 1390 Chaumont-2012 1394

Installation de Sarkis (72 vitraux au total) à découvrir lors un parcours dans le château, ici les chambres de bonnes non restaurées. 

Chaumont-2012 1427Patrick Dougherty

Chaumont-2012 1396 Chaumont-2012 1412

Jean-Philippe Poirée-Ville, Sylphes

Le festival des jardins

 DSCF7377 Chaumont-2012 1331 Chaumont-2012 1323-copie-1   Chaumont-2012 1322

 Chaumont-2012 1310 Chaumont-2012 1311

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Chaumont-2012 1247  Chaumont-2012 1249DSCF7365

Bon dimanche !

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14 juin 2012 4 14 /06 /juin /2012 07:26

 

 

Un petit challenge sans contrainte puisqu'il s'agit de lire au moins un écrit de Ray Bradbury d'ici le 5 juin 2013. Je devrais y arriver sans problème. Justement il y a longtemps que je voulais relire Farenheit 451.

C'est  Aymeline qui a eu cette bonne idée.

Ray Bradbury


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10 juin 2012 7 10 /06 /juin /2012 15:35

 

Chaperon livreLe Petit Chaperon rouge – Texte et mise en scène Joël Pommerat (à partir de 6 ans)

Texte publié aux éditions Actes Sud-papier collection Heyoka Jeunesse

Avec Rodolphe Martin– Isabelle Rivoal – Valérie Vinci

 

 On connaît tous l’histoire du Petit Chaperon rouge, on a tous eu peur à l’approche du loup. On a tous tremblé pour la grand-mère et rit au dialogue entre le loup/grand-mère et le Petit Chaperon rouge «  comme vous avez de grandes dents ! ».

Et bien , tout pareil !!!

Joël Pommerat s’est emparé de cette histoire venue de la tradition orale et l’a adapté pour donner à entendre et à voir un petit bijou de 45 mn. Un vrai moment de grâce !

 Comme dans le conte, il y a le Petit Chaperon rouge, la mère, la grand-mère (que des femmes !) et le loup. Et comme il s'agit d'un conte, il y a un narrateur.

Un narrateur à l'avant-scène, qui nous présente l'histoire, introduit les scènes, bien raide dans son beau costume, et le commentaire parfois ironique, souvent très pince-sans-rire.

Le Petit Chaperon rouge veut absolument sortir mais sa mère, très occupée, si occupée qu'elle a bien peu de temps pour son enfant, ne veut pas qu'elle sorte. Dehors, il y a du danger, de l'inconnu, la forêt en est pleine. Devant l'insistance de l'enfant, elle lui promet de la laisser aller voir sa grand-mère, vous connaissez la suite.

Dans les premières minutes, pas de dialogues, seul le narrateur a la parole. Ensuite les dialogues sont justes magnifiques, ils engendre rire, sourire, émotion, peur.

Joël Pommerat fait de ce conte un vrai régal pour les yeux et les oreilles.

Pas de décors inutiles, il plante une apparente simplicité. La lumière et le son véhiculent les émotions autant que les dialogues. Beaucoup de scènes sont dans une quasi obscurité, seuls les personnages sont éclairés. La forêt dangereuse existe grâce à un jeu de lumière sur le plateau, pas besoin de plus.

Chaperon forêt

La chorégraphie de certaines scènes est un vrai régal. La mère, pieds nus sur demi-pointes, se déplaçant de long en large sur le plateau, au rythme du bruit de talons aiguilles sur du parquet. Pas la peine d'en dire ou d'en montrer plus pour dire la mère pressée, affairée, lointaine.

La mise en garde de la mère sur les dangers de la forêt est brillante lorsqu'elle mime le loup pour effrayer sa fille. Cela commence comme un jeu, comme le "aller, raconte moi encore, fais moi peur !". Elle cède, comme une mère qui raconte pour la ènième fois le passage préféré d'un enfant.  Elle se penche, toujours sur demi-pointes, s'approche de plus en plus vite, et de légère elle devient terrifiante, secouant sa longue chevelure rousse, accompagnée d'un rugissement à vous clouer sur votre fauteuil. Aucun mot n'a été prononcé, juste ces gestes et ce rugissement. J'ai presque eu aussi peur que le petit garçon assis à côté de moi et qui n'en menait vraiment pas large !

mère peur 2 Mère peur

Et que dire du loup, justement ! Il joue avec la petite fille, et on a peur pour elle. Mais une fois qu'il a mangé la grand-mère et qu'il essaie d'attirer le petit chaperon rouge qui résiste, son attitude est un pur bonheur d'humour ! On croirait presque l'entendre soupirer et lever les yeux au ciel tant il n'en peut plus d'attendre !

Chaperon + loup

     

Pommerat n'illustre pas le conte, il le réinvente, tout en étant très fidèle à sa trame.

Psttt ! vous avez remarqué ? Le Petit Chaperon rouge...il n'est pas rouge !

Ils ont bien de la chance les enfants qui découvrent le théâtre avec Joël Pommerat.   

 

 

        4/8 pour le challenge en scène de Bladelor CategorieMusset

 

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10 juin 2012 7 10 /06 /juin /2012 07:21
 
Je ne sais pas vous mais moi, en ce moment je cours, j'angoisse à l'idée de ne pas arriver à tout faire, bref...Il faut que ça s'arrête !
Alors quand j'arrive enfin à me poser un peu, en ce moment j'écoute l'album d'Anouar Brahem, Vagues (2003). J'aime ce mélange de musique classique arabe et de jazz. 
 Essayez, fermez les yeux et laissez-vous aller avec Leila au pays du carrousel ou dans l'ailleurs qui vous relaxera - si vous en avez besoin aussi.
 

 

Bon dimanche au soleil musical de Tunisie à défaut d'en avoir chez nous.

 

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7 juin 2012 4 07 /06 /juin /2012 07:33
 
 
Premier jeudi du mois ?
C'est le rendez-vous des livres dont je n'ai pas parlé avec Herisson et Missbouquinaix.
 Aujourd'hui, parlons d'amour.
 
The History of loveThe History of love –(L'Histoire de l'amour)
Nicole Krauss
 
Trois histoires. Un point commun : un livre, L'Histoire de l'amour.
 Alma, adolescente new-yorkaise, est triste. Son père est mort il y a quelques années, et sa mère, tout comme elle et son jeune frère n'ont pas encore fait leur deuil. Elle doit son prénom à l'héroïne d'un livre : L'Histoire de l'amour, ce même livre qu'un mystérieux Jacob Marcus. demande à la mère d'Alma de traduire de l'espagnol. La jeune fille va se mettre à la recherche de l'auteur, pensant ainsi aider sa mère à être moins triste.
 Toujours à New-York, Leo Gursky, se met à écrire pour ne pas oublier, pour laisser une trace. La trace de sa fuite de Pologne pendant la seconde guerre mondiale et de la perte de la femme qu'il aimait. Elle aussi avait fui vers l'Amérique plus sûre, emportant avec elle leur fils qu'il n'aura jamais connu. Le souvenir de cet amour aura accompagné Leo toute sa vie.
 Au Chili, Zvi Litvinoff , est l'auteur de L'Histoire de l'amour.
 Au début, on se demande ce qui pourra bien faire se rencontrer ces trois histoires. On entre dans une histoire labyrinthique servie par une écriture très maîtrisée. Jamais on ne se perd dans cet entrelacs de mémoires et d'histoires d'amour. L'amour, qu'il soit pour un homme ou une femme, pour un enfant, pour la littérature, traverse le temps et l'espace.
 Nicole Krauss construit son puzzle sans jamais perdre son lecteur . Chacun des trois narrateurs s'exprime tour à tour dans des chapitres dont l'en-tête symbolise les personnages - une boussole pour la jeune Alma, un coeur pour Leo et un livre pour Litvinoff.
 J'ai beaucoup aimé ce roman par l'originalité de sa construction mais surtout par la délicatesse avec laquelle il parle de perte, de manque, de reconstruction, de nostalgie, de l'importance qu'un livre peut avoir sur une vie.
 
Nos cheveux blanchirontNos Cheveux blanchiront avec nos yeux Thomas Vinau
 
Walther met en application la phrase de Blaise Cendrars « Quand on aime il faut partir ». Alors que sa compagne est enceinte, il part loin, pour expérimenter l'ailleurs et peut-être mieux revenir. Dans la première partie - Le Dehors du dedans – il livreses impressions lors d'un périple mélancolique qui le mène du Grand Nord à l'Espagne. Il fait des rencontres, mais pas tant que ça. Dans des lettres à sa compagne il conte ses rencontres avec les gens, les paysages, le climat, un oiseau. En guise de lettres, il s'agit plutôt de billets, d'instantanés poétiques, de partage de sensations. Il a quitté Sally mais elle est constamment avec lui et on sait, il sait, que sa place est auprès d’elle.
Il lui aura fallu cet éloignement géographique pour le comprendre, ou plutôt pour avoir la confirmation que sa vie n'a de sens qu'auprès de Sally et de leur enfant. Cet éloignement géographique lui aura permis non pas d'explorer le monde, mais de s'explorer lui-même jusqu'à être sûr de ses choix.
Dans la seconde partie - Le Dedans du dehors – il explore un autre territoire, celui de la paternité et de la cellule familiale. Le rythme est plus lent, il ne sort quasiment pas de la maison, continue son carnet de voyage intime.
Peut-on dire que ce petit livre est un roman ? Certes il raconte un parcours, l'ensemble fait sens. Mais j'y ai lu plutôt une succession de pensées, une ode au moment présent, aux petits riens qui mis bout à bout forment une vie.
La construction, les titres de chaque chapitre sont à eux seuls des petits moments de grâce. Dans ce premier roman Thomas Vinau réussi à magnifier le quotidien grâce à un sens de l'observation aigu et à une plume dont la fulgurance poétique fait mouche à chaque phrase.
J'ai aimé l'écriture mais malgré tout, sans trop savoir comment expliquer cet étrange phénomène, si j'ai été émue par les images, les sensations révélées par touches successives, il n'en a pas été de même pour le roman dans sa globalité. Peut-être que j'ai eu des difficultés à me sentir en empathie avec Walther. Peut-être que je ne l'ai pas lu au bon moment.
 Assurément j'essaierai à nouveau un roman de Thomas Vinau, et merci à  Jeneen pour ce prêt et cette découverte, même si j'ai pas été aussi enthousiaste qu'elle. 
Des avis aussi chez  Liliba, Asphodèle ...
Chez Missbouquinaix : Les Séparées de Kéthévane Davrichewy /Retour à Killybegs de Sorj Challandon / L'Entretien suivi de L'Enterrement de Léo Bossavit
 
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2 juin 2012 6 02 /06 /juin /2012 08:18

Les Passagers du vent - François Bourgeon

Il y a des périodes où je n’ai plus très envie de lire. En général, ça ne dure pas. Et quand je dis « pas envie de lire», tout est relatif. J’ai quand même besoin d’avoir un livre entre les mains. Dans ces cas là, je retourne vers mes BD. Cette fois-ci j’ai repris une série que j’aime, que j’adore, que j’ai lue au moins 50 fois et que je relis toujours avec le même plaisir gourmand , autant pour la qualité du récit que pour la beauté des images.

J’ai acheté le premier album en 1980, j’ai trépigné en attendant la sortie des quatre autres. Après la lecture du cinquième et dernier album, je me suis sentie aussi orpheline de la jeune Isa, que lorsque Mankell a cruellement fait disparaître Wallander de notre horizon. 

couverture

Le Ponton Le comptoir de Juda

L'heure du serpentLe Bois d'ébène

L’héroïne de cette série c’est Isa, née Agnès de Roselande. Sa compagne d’enfance a usurpé son nom et sa fortune et elle se retrouve dans un couvent où elle a le temps de cultiver sa rage et la haine envers son ancienne camarade de jeu dont elle porte maintenant le nom.

 Les cinq albums couvrent deux années de la vie mouvementée de la jeune Isa au 18ème siècle. Elle veut commencer une nouvelle vie et embarque pour le Nouveau Monde sur le navire de Benoît de Roselande, son frère qui ne sait pas qu’ils sont frère et sœur, pour le plus grand malheur de notre héroïne.

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Elle rencontrera Hoël, un matelot breton naïf et totalement sous son charme, une jeune anglaise sans complexe et au langage fleuri, incapable de résister à un beau garçon et aussi rousse qu’Isa est brune. Elle découvrira également l’horreur des combats navals qui opposent les flottes françaises et anglaises, le commerce triangulaire et la traite des noirs.

Son tempérament fougueux ne lui amènera pas que des amis car elle ne cessera de s’insurger contre toutes les injustices qu’elle croisera sur son chemin, que ce soit la condition des « classes inférieures », celle des Africains ou celle des femmes. Elle refusera toujours de se soumettre, se montrera féministe, et abolitionniste avant l’heure.

2   5

 On a peine à croire en la quittant au bout de cinq albums qu’elle n’a alors que 18 ans, tant elle a vécu, souffert et lutté. Mais sa jeunesse est sa force et on devine bien que d’autres aventures vont la porter encore longtemps, avec toujours la liberté comme moteur de vie .

L’histoire d’Isa et de ses compagnons est passionnante. Elle traverse la grande histoire et comme toujours avec Bourgeon, les personnages féminins  sont à l’avant plan.

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Comme dans toutes ses séries, on retrouve une brune et une rousse, et quelles que soient les époques, les histoires, les situations, ces femmes ont un caractère bien trempé et leur incroyable énergie est bien souvent mise à l’épreuve dans un monde d’hommes lâches, avides et brutaux (ce sont des séries historiques, tout cela a bien sûr beaucoup changé depuis !).

La précision du trait de Bourgeon est étonnante. C’est avec une minutie incroyable qu’il peint un paysage mais aussi les corps, la vie en mer, l’organisation d’un navire, un combat naval ou le commerce des esclaves. C’est ce dessin particulier qui fait aussi qu’on revient à ses albums, qu’on les redécouvre sans cesse, qu’on s’y replonge pour y trouver à chaque fois un détail nouveau.

30 ans après, cette fresque romanesque n’a pas pris une ride.


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27 mai 2012 7 27 /05 /mai /2012 09:06
 
THE GREATEST
 
Parce que cette chanson que j'écoute en boucle par période sied bien au longs voyages en train (et c'est le cas ce week-end)
Parce que j'aime la voix de Cat Power
Parce qu'il n'y a pas que Katy Perry (petit clin d'oeil à  Mind The Gap ).
 
Certes, ça ne fait pas beaucoup se trémousser mais j'aime...
J'ai découvert The Greatest et Cat Power grâce à My Blueberry nights le film de Wong Kar Wai (avec Norah Jones, Jude Law et Natalie Portman - Chan Marshall /Cat Power y joue un tout petit rôle).
C'est loin d'être le meilleur film de Wong Kar Wai, mais la BO est géniale. 
 
   
 
 
 
 
 
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24 mai 2012 4 24 /05 /mai /2012 07:49

 

Le premier étéLe Premier été – Anne Percin  Coup de coeur

 

Par une fin d’été, deux sœurs se retrouvent en Haute-Saône, dans la maison de leurs grands-parents où elles ont passé les étés de leur enfance et de leur adolescence. Les grands-parents ne sont plus là, il faut vider la maison. Catherine, la benjamine et narratrice, ne semble pas vouloir garder quoi que ce soit de cette époque. Un souvenir douloureux est apparemment lié à l’été de ses 16 ans.

Les deux sœurs ont été très proches mais quelque chose les a éloignées, ce quelque chose qui hante Catherine depuis des années, qui devient insupportable et qu’elle décide de confier enfin à Angélique dans un long monologue.

Ce secret, nous ne le découvrons qu’à la fin d’un récit magnifique et poignant. Un secret qu’on est bien loin de deviner tant il est amené par des souvenirs somme toute banals.

Dès le début le lecteur sait qu’un drame a eu lieu, que Catherine sait et qu’elle se sent coupable depuis cet été-là. Pourtant Anne Percin ne continue pas sur ce chemin mais commence à poser un décor, crée une atmosphère, et nous entraîne du côté de la nostalgie. Les plus de 30 ans s’y retrouveront forcément dans les évocations des musiques, des émissions télé ou des références vestimentaires .

Qui n’a pas connu aussi les vacances chez les grands-parents à la campagne, la cueillette des haricots verts à la fraîche le matin, les étés écrasants de chaleur, la langueur qui accompagne les chauds après-midis, la lecture de magazines pour ados, le hit-parade ?

On pourrait croire qu’il ne se passe rien, mais l’auteur prend le temps d’installer les conditions pour que le drame arrive, un drame dont tous, à l’exception de Catherine, semblent avoir été des témoins aveugles. 

Catherine suit sa sœur partout, elle vit dans son ombre, l’admire. Angélique est jolie, à l’aise dans toutes les situations, suscite la convoitise des garçons du village et de la colo. Catherine elle, est différente. Elle préfère la solitude, la lecture de romans dans le grenier. Elle n’est pas très à l’aise quand il faut danser ou dans les jeux organisés avec ceux de la colo. Elle se sent toujours en décalage, que ce soit dans ses goûts musicaux , ses lectures ou ses vêtements. Les garçons ne l’intéressent pas vraiment non plus. Jusqu’au jour où lors d’une promenade par une chaleur caniculaire, elle rencontre un garçon dont le corps nu, d’une beauté éblouissante, lui fait éprouver des sensations jusque-là inconnues.

Ces sensations, elle ne pourra pas en parler, encore moins de ce qui se passera par la suite.

De nostalgique, le récit va alors devenir de plus en plus douloureux. La douleur, la culpabilité et le remords vont prendre le dessus,  et Catherine vit avec ce poids depuis plus de quinze ans, depuis le jour où elle s’est laissé aller à se comporter comme les autres.

Anne Percin, encore une fois parle avec justesse de l’adolescence (mais rien à voir ici avec les tourments de son grand dadais de Maxime dans Comment (bien) rater ses vacances).

D’une écriture apparemment simple, elle décrit avec la même précision la campagne, les effets de la chaleur, les odeurs ou les tourments ou l’inconséquence de l’adolescence.

Tout est sensuel, charnel. Les passages sur la découverte du désir, du plaisir, de son corps et de celui de l’autre sont magnifiques de poésie, à la fois pudiques et sans détour. 

Cette histoire de deux vies fracassées, de la perte de l’innocence, est tout simplement bouleversante, dérangeante et hante encore longtemps après avoir tourné la dernière page.

Les avis de  Bladelor EnnalitAifelleArgali Sylire - Sandrine -

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19 mai 2012 6 19 /05 /mai /2012 09:30

 

Le RAT du printemps est arrivé !

C'est parti, ou presque...

rat-de-printemps-joelle-dolmen

Les stakhanovistes de la lecture vont entreprendre un marathon de lecture de 12h (samedi 10h-22h) ou de 24h (samedi 10h-dimanche 10h). 

Pour l'avoir fait une fois (10h-22h), je peux vous certifier que c'est un truc de fada ! Quand on se prend à lever un peu le nez des pages, on se dit "mais pourquoi je fais ça ? qui m'oblige ?", et on commence à douter de sa santé mentale ...

Si on ne se sent pas de lire comme une forcenée pendant 12 ou 24h, il y a la possibilité d'encourager les copains et les copines au sein d'un club de pompom girls virtuel, mais je peux aussi vous dire que c'est presque aussi fatiguant !

Bref, ce week-end je me défile suis très prise, mais comme j'ai mauvaise conscience, j'ai chargé Nunzi de me remplacer dans le groupe des supportrices.

Je lui suis vraiment reconnaissante de me remplacer ainsi à la patte levée alors qu'elle aura déjà fort à faire à surveiller Sharon.

Je suis sûre que super Nunzi a déjà préparé son équipement, elle doit être en train de s'échauffer ou d'hésiter sur le costume...

 

raphias                                 souris à grelots

        "ça, c'est prêt !"                               "les souris à grelots parce qu'il faut bien rigoler un peu"

 

costume  costume rose  costume barbie

 

    "Bon, lequel je mets ? les bottes, ça va avec tout, mais j'aurais peut-être dû m'entraîner avant !"

 

...mais je lui fais entière confiance pour supporter Sharon, Asphodèle, Syl., L'Or des chambres, Joëlle et toutes les autres.

Elle sera secondée par Jeneen, c'est pourquoi je lui souhaite bonne chance !

Amusez-vous bien les filles !

Je viendrai voir dans quel état vous êtes dimanche soir.


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11 mai 2012 5 11 /05 /mai /2012 15:33

Le Passage des lumières-EspoirLe Passage des Lumières - Episode I : Espoir 

Catherine Cuenca – illustré par Raphaël Beuchot

 

Zélie a 15 ans. Son oncle Fred est historien et il lui fait part de sa dernière découverte : il a trouvé un lieu qui permet de remonter le temps et d’arriver directement au XVIII ème siècle. Zélie n’y croit pas, mais piquée par la curiosité, elle accepte de retrouver l’oncle Fred dans le jardin d’une maison en ruine. Ne le voyant pas arriver, elle imagine qu’il est déjà entré dans la grotte et elle part le rejoindre. Mais elle ne trouve personne et alors qu’elle ressort de la grotte elle n’en croit pas ses yeux : la maison n’est plus du tout en ruines, il y a même de la lumière et de la fumée qui sort de la cheminée. C’est là que vit le père Aubry, curé en 1789 ! Heureusement ce curé a déjà rencontré l’oncle Fred et il sait que Zélie vient du futur.

Comme si cette rencontre n’était pas suffisamment perturbante, il lui explique qu’elle devra attendre un mois, à la nouvelle pleine lune, pour pouvoir retourner à son époque.

Zélie va donc passer un mois en 1789, juste avant la Révolution. Bien sûr, elle a appris à l’école ce qui s’était passé pendant la Révolution, mais elle ne peut pas en parler,  personne ne comprendrait.

Le curé décide de la garder chez lui mais Zélie devra se faire passer pour une lointaine parente et se plier aux coutumes de l’époque pour se faire la plus discrète possible. La discrétion, ce n’est pas vraiment ce qui caractérise Zélie, jeune fille au caractère bien trempé, intrépide et parfois un peu trop spontannée. Autant de « qualités » qui ne sont pas de bon ton pour une jeune fille bien élevée du siècle des Lumières. Heureusement la vieille servante du curé, Albine, est là pour l’aider. Mais malgré tous les conseils de prudence prodigués par le père Aubry, elle ne va pas pouvoir s’empêcher de se mêler de la vie du village en pleine rédaction des cahiers de doléances. Le jeune et beau Léandre , fils de notable et adepte des idées révolutionnaires, va remarquer cette jeune fille un peu différente et une belle histoire d’amour entre ces deux jeunes que plus de deux siècles séparent va commencer.

Ce premier roman d’une série de 5 (Espoirs, Révoltes, Victoires, Révélations, Trahisons ) qui devraient tous sortir cette année est une belle surprise. Repéré chez Hérisson (son billet ici) j’étais curieuse de voir ce que pouvait donner un roman historique pour jeune à partir de 9-10 ans.

Je n’ai pas été déçue. Une fois accepté le côté « voyage dans le temps », on entre sans problème dans le siècle des Lumières. L’expérience extraordinaire vécue par Zélie permet de circuler dans l’Histoire en train de se faire, et le contexte historique est bien rendu. Grâce à Zélie, le lecteur découvre le quotidien de cette époque – les vêtements, la nourriture, le rapport à l’hygiène, à la santé, le code des bonnes manières… mais aussi les injustices.

Cette confrontation entre passé et présent permet au jeune lecteur de mieux s’identifier à l’héroïne, et comme elle, de se poser des questions sur la période révolutionnaire.

L’histoire d’amour apporte un petit plus, car si en tant que lecteurs « modernes » nous avons connaissance de ce qu’il va advenir du village et de tous les personnages rencontrés, nous ne savons rien encore de ce qui va se passer entre Léandre et Zélie. Comment est-il possible de construire une histoire d’amour entre deux êtres qui vivent dans des siècles différents ?

  Dans ce premier épisode, toutes les bases d’une bonne histoire sont posées. De l’aventure, de l’amour mais aussi de l’humour, dû à l’incompréhension entre Zélie et les autres personnages, et aux maladresses de la jeune fille.  

A voir si la suite tient ses promesses.

A noter, la couverture bleu et or du roman qui fait de ce roman un bel objet très bien illustré par Raphaël Beuchot. Chaque chapitre débute par un joli médaillon portant les marques des deux époques.

 

Nouvelle lecture pour le challenge Littérature jeunesse/Young adult

 

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